Dans ce 12ᵉ épisode de BRÉZEO hors-pistes, Les bonnes ondes de l’entrepreneuriat, diffusé sur Plum’FM (102.1 et 107.8), les co-animateurs Philippe Gumiaux, architecte à Ploërmel, et Marianne Corbel, d’Oasis Event, ont accueilli Clarisse Guilmoto, fondatrice des Studios de Bretagne. Une invitée au parcours aussi atypique qu’inspirant.
Du costume à la console
Clarisse Guilmoto n’a pas toujours été ingénieure du son et cheffe d’entreprise. Dans l’émission, elle revient avec franchise sur un parcours sinueux, jalonné d'obstacles et de rebondissements. Après une scolarité difficile, elle poursuit des études à Rennes puis à Paris dans une école de stylisme, avant de bifurquer vers le monde de la production musicale.
Entre petits boulots, passion du son, et goût pour la scène, c’est finalement la création des Studios de Bretagne en 2006 qui marque un tournant. Installée à la campagne, à Ploërmel, elle parie sur un studio d’enregistrement en dehors des sentiers battus. Aujourd’hui, l’endroit comprend trois salles professionnelles, dont l’une équipée d’une console NEVE VX 60, une rareté en France.
Mike Tyson et Bénabar… ou presque
Comme chaque mois, l’émission s’ouvre sur le traditionnel jeu des « deux vérités, un mensonge ». Parmi les affirmations de Clarisse : une rencontre musclée avec Mike Tyson, une carrière de costumière… et l’enregistrement de l’album Infréquentable de Bénabar — ce dernier étant le leurre. En réalité, Clarisse a plutôt collaboré avec Les Ramoneurs de Menhirs et d’autres artistes engagés.
Une playlist engagée et personnelle
Chaque pause musicale choisie par Clarisse illustre un moment ou un message important pour elle. Sa sélection comprend :
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À nos actes manqués (version live 1995) de Jean-Jacques Goldman — un concert auquel elle a assisté à Mauron,
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J’ai osé de Keny Arkana — un titre symbole de courage, renforcé par sa rencontre avec l’artiste,
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Les Moutons de Matmatah — un clin d’œil à l’indépendance d’esprit,
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Et enfin, Tubthumping de Chumbawamba, un hymne à la résilience.
Entreprendre au féminin
Clarisse évoque aussi sa manière de manager, son rapport à l’autorité, ses hésitations à se mettre en avant. Elle partage sa vision de l’entrepreneuriat féminin : entre autodétermination et nécessité de s’imposer dans un milieu encore très masculin. Son témoignage est sincère, nuancé, et touchant.